Les directives du COFRAC semblent toujours poser quelques soucis d'application.
Le document CEPE REF 26 , révision n°5 de décembre 2008, comprend de graves erreurs ainsi que des contradictions soulevées par l'ensemble de la profession. D'autre part, ce texte ne règle pas les questions de niveaux de compétences rencontrées de facto, notamment pour les diagnostics "amiante".
Alors que les ministères et le COFRAC se renvoient la balle, les certificateurs sont placés devant leurs obligations. Si certains décidaient de se passer de cette directive et adaptaient leur référentiel alors que d'autres choisissaient de repousser le démarrage du dispositif de surveillance, le diagnostiqueur lambda, certifié, pourrait trouver motif à réclamation.
En effet, en acceptant de payer une certification pour pouvoir exercer sa profession, il pouvait espérer que les règles de validation ou de sanction de ses capacités à travailler aboutiraient à assainir le milieu et favoriser l'éradication des pratiques déloyales.
L'inertie des services concernés, après plus de quatre mois des premiers signalements émanant des certificateurs comme des fédérations, provoque une inquiétude qui nuit gravement à la sérénité des pratiques.
>> En attente de tout accord consensuel entre les ministères, les organismes de certification et les organisations représentatives des diagnostiqueurs, le Collectif C le Printemps! demande la suspension de toutes les procédures de surveillances engagées, et ce afin de ne pas aggraver les écarts entre les diverses procédures hétérogènes.